La métacognition

Comment favoriser la métacognition et réduire l’inattention de nos enfants ?

N’avez-vous jamais été surpris par une note en dessous de la moyenne au contrôle de votre enfant alors qu’il semblait avoir tout compris la veille lorsqu’il vous a récité sa leçon ? Votre enfant n’est-il jamais rentré en vous disant que son professeur avait posé des questions qui n’étaient pas en rapport avec la leçon ?

 

Si ces questions éveillent en vous un sentiment de déjà vu, alors vous êtes au bon endroit !

 

Que faire face à ces difficultés ? Comment aider votre enfant ? Une seule réponse : LA METACOGNITION !

Un peu de théorie (promis, on fait bref)

La métacognition désigne la connaissance de ses mécanismes d’apprentissage. En d’autres termes, c’est une auto-évaluation de l’enfant par lui-même.

 

Ainsi, il est primordial d’apprendre aux enfants à se questionner sur leur fonctionnement afin qu’ils puissent repérer, comprendre et répondre à leurs besoins. La métacognition est même un prédicteur de la réussite scolaire. Cette prise de conscience permet aux enfants de se sentir plus outillés afin de surmonter leurs difficultés scolaires, et par là, on entend l’organisation lors des devoirs ou dans le quotidien en général, la prise de parole en classe et les exposés, la gestion du stress, les problème en maths, la motivation, l’estime de soi…

Place à la pratique

Les 4 piliers à connaitre avant tout

Donner du sens 

Pour réaliser un travail métacognitif, il faut avant tout que votre enfant ait envie de de s’y prêter. Pour cela, il va falloir être convaincant et convaincus ! Vous pouvez expliquer les bienfaits de la méthode et engager la réflexion autour de questions comme : en quoi se connaitre permet de mieux apprendre ?

 

Adapter ses exigences 

Si vous souhaitez proposer un travail métacognitif lors d’un exercice de maths, par exemple. Alors celui-ci ne devra être ni trop simple, ni trop compliqué. En effet, il faut que l’enfant soit assez challengé pour être intéressé par le travail, mais pas trop pour ne pas se décourager face à la difficulté.

 

Alterner action et réflexion 

La métacognition est un processus en deux temps : d’un côté, l’activité en cours, et de l’autre la réflexion qui accompagne sa réalisation.

Ainsi, on peut proposer à son enfant des pauses durant lesquelles on l’interroge sur l’objectif de l’exercice, la stratégie utilisée pour répondre aux questions. On peut également lui demander de reformuler la consigne, tout simplement, ou encore s’il pense avoir réussi et ce qu’il aurait pu faire pour faire mieux ?

 

Faire un retour 

Durant votre accompagnement, il vous faudra contrôler votre niveau d’intervention afin de ne pas trop cadrer votre enfant mais ne pas l’abandonner non plus. Cet équilibre dépend du degré d’autonomie de votre enfant

Hornecker Héloïse - Schéma accompagnement en fonction de l'autonomie

Un exemple d'exercice métacognitif

Si votre enfant est inattentif et facilement distrait, il sera important qu’il en prenne conscience.

Pour cela, mettez à disposition des jetons ou gommettes et une feuille de papier sur laquelle vous tracerez une ligne pour la séparer en deux (d’un côté vous écrirez son nom et de l’autre, le vôtre). Le but de l’exercice sera le suivant : lors des devoirs, mettez les jetons au bord de la table et à chaque fois que votre enfant décroche, le premier à le remarquer devra prendre un jeton et le mettre sur son côté de la feuille.

 

Au début, vous remarquerez surement plus les décrochages que votre enfant. Le but est de tenir les comptes afin de constater les potentielles améliorations. Normalement, vous observerez qu’avec le temps, votre enfant sera de plus en plus conscient des ses moments de papillonage. Il sera donc également de plus en plus capable de se recentrer sur la tâche.

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